La sécurité dans les maternités?

L’actualité de ces derniers jours me fait réagir sur un sujet que je peux aborder puisque j’ai pu l’observer: le manque de sécurité dans les maternités.

Il y a quelques jours, un bébé de quelques jours a été enlevé dans une maternité; la famille, les proches et le public en général se questionne: « Mais comment de nos jours est-il encore possible qu’on puisse enlever un bébé sans que personne ne s’en rende compte?! »

Principalement 2 grands points:
-Le manque de vigilance des parents eux-même
-Le manque de moyens de surveillance dans les établissement de santé et plus particulièrement dans les maternités

À la naissance de leur enfant, les parents sont sous le coup de l’émotion; ils ont du mal à réaliser tous les changements qu’ils sont en train de vivre. Dans certains cas, la maman a vécu un accouchement difficile, fatigant et n’est pas immédiatement en état de s’occuper elle-même de son bébé, elle doit donc le confier à l’équipe soignante. L’équipe soignante de l’hôpital est généralement « reconnaissable », elle porte des tenues marquées au nom de l’établissement, avec souvent un code couleur pour les différentes fonctions de personnel. Il arrive parfois que l’équipe accueille des stagiaires, dans ce cas les blouses sont différentes. Tout comme une blouse blanche quelconque de quelqu’un qui ne ferait ni partie de l’équipe fixe, ni des étudiants. Mais lorsque l’on vient d’accoucher, ce genre de détails ne saute pas au yeux et surtout ne fait pas partie des préoccupations principales des jeunes parents…

Ensuite le point le plus important à mon sens: le manque de surveillance propre à chaque établissement de soins.
Lors de mon accouchement, mon mari a eu l’immense courage d’affronter le « lit pourri de l’accompagnant » et a dormi toutes les nuits de mon séjour avec notre fille et moi. Il mangeait à l’extérieur et « rentrait » dormir vers 22h. Tous les soirs il sonnait au portail pour qu’on lui ouvre et jamais personne ne lui a demandé de justifier de son identité… Tous les soirs il entrait dans la maternité avec son sac à dos, son grand manteau et il traversait tout le bâtiment sans que personne ne lui demande jamais ce qu’il faisait là à cette heure tardive. Il repartait le matin, lorsque les aide-soignantes passaient distribuer les petit-déjeuner, comme si de rien n’était, après avoir refermé son lit et rassemblé ses affaires.
Ma chambre était au fin fond d’un couloir, pas de passage, une porte de secours à proximité… Les conditions idéales pour un enlèvement d’enfant!

Les reportages qui ont accompagné l’enlèvement de ce nourrisson puis son retour montrait le directeur d’un établissement qui disait « Mais la maternité n’est pas une prison quand même! »
Je suis d’accord, mais c’est un établissement de soins qui se doit d’assurer à ses patients soins et sécurité! Et dans ce dernier domaine il y a encore beaucoup à faire!!!

20121220-231347.jpg

Mon cœur pleure…

Aujourd’hui mes pensées sont pour eux et pour leurs proches…

20121217-091335.jpg

Charlotte Bacon, 6 ans

Daniel Barden, 7 ans

Rachel Davino, 29 ans

Olivia Engel, 6 ans

Josephine Gay, 7 ans

Ana Marquez-Greene, 6 ans

Dylan Hockley, 6 ans

Dawn Hochsprung, 47 ans

Madeleine Hsu, 6 ans

Catherine Hubbard, 6 ans

Chase Kowalski, 7 ans

Jesse Lewis, 6 ans

James Mattioli, 6 ans

Grace McDonnell, 7 ans

Anne Marie Murphy, 52 ans

Emilie Parker, 6 ans

Jack Pinto, 6 ans

Noah Pozner, 6 ans

Caroline Previdi, 6 ans

Jessica Rekos, 6 ans

Avielle Richman, 6 ans

Lauren Rousseau, 30 ans

Mary Sherlach, 56 ans

Victoria Soto, 27 ans

Benjamin Wheeler, 6 ans

Allison Wyatt, 6 ans

Source: Police de l’État du Connecticut

Les parfums de ma vie…

Certains ont une mémoire visuelle, d’autres une mémoire olfactive. Et parfois, en plus, on peut avoir un mémoire olfactive. C’est mon cas.
Quand on me parle de fleurs ou de certains souvenirs, des odeurs me reviennent instantanément. Chaque personne que je croise est associée à une odeur, plus ou moins agréable, voici les parfums qui m’ont le plus marquée:

-La vanille: parfum de mon enfance, choisit par mon père pour moi
-Habit Rouge de Guerlain, le parfum de mon père;
-Ysatis de Givenchy, celui de ma mère; on lui avait offert un autre parfum à une époque, mais au final, c’est ce parfum là qui la caractérise le mieux.
-Trésor de Lancôme, Mamy, nos discussions, notre correspondance
-Polo Sport / Ralph Lauren, Lanvin, des parfums pour homme mais les miens au moment de l’adolescence.
Plus tard j’ai croisé des parfums, mélanges de souvenirs plus ou moins bons: Chrome d’Azzaro, Terre d’Hermès, Elements aqua…
Il y a 4 ans, Acqua di gio / Giorgio Armani, son parfum, mon refuge dans ses bras
-Arthur et Lola, son premier parfum, odeur délicieuse de bébé, offert par un ami pour sa naissance
Et pour finir mon parfum à moi: Cologne de Mugler. J’ai essayé à plusieurs reprise de changer, d’essayer d’autres « odeurs » mais celle là me convient, m’apaise et me booste en même temps. C’est le parfum que je portais quand on s’est rencontré, c’est l’odeur qu’elle connaît depuis sa naissance. J’y suis attachée. Et pourtant j’ai découvert ce parfum tout à fait par hasard, grâce à mon frère. 😉

En écrivant ce post j’écoute Art Mengo / Les parfums de sa vie.